Adieu mon Iago 

Chenil de la Maison rouge, le 30 septembre 2021

Iago, 08.05.2007 - 29.09.2021

C’est le cœur lourd de tristesse, les yeux pleins de larmes, que je prends la plume pour vous annoncer que notre IAGO de Syringa nous a quittés, âgé de plus de 14 ans. Je l’ai laissé partir rejoindre tous les 4 pattes que l’on a adorés avant lui.

Iago, c’est toute une histoire, que je vais vous raconter :

D’abord, pour ceux qui ne le savent pas, Iago fut le prénom de notre premier chien de famille, le grand frère, la nounou de nos enfants (Sébastien et Nadine). Il les a accompagnés dans leur petite enfance, ce fut le chien de notre vie à tous les quatre, un exceptionnel bouvier bernois. Tous ceux qui l’ont connu étaient en admiration devant sa gentillesse. La complicité qu’il avait avec nous était extraordinaire. Ce fut ce que l’on attend de vivre avec un animal de compagnie. On a vécu avec lui pendant 12 ans et demi. Il a eu un impact tel que, pour nos enfants, il était unique. J’aurais pu écrire un livre sur ce passage de notre vie !

Je vous ai parlé de Iago, bouvier bernois, pour vous expliquer mon sentiment qu’un chien peut retomber dans un autre…

Je m’explique. Comme vous le savez, j’ai commencé l’élevage en 1999 avec la lettre A. En 2007, l’année des « I », je souhaitais garder un mâle springer spaniel anglais pour être reproducteur dans le futur.

J’ai eu la chance de pouvoir saillir ma reine Cybel de Syringa avec le magnifique mâle du moment en Angleterre (Mompesson Royal Destiny). C’était encore une fois le coup du destin pour moi, Cybel était prête à être saillie alors que nous allions sur place pour l’exposition de Cruft’s. On a fait d’une pierre deux coups… Fabuleux !

Est née de cette union, une magnifique portée, dont j’ai gardé Izabel, Ilona et Iago. Ils sont tous devenus parents et champions de beauté.

Izabel, Iago et Ilona (de g. à d.)

Mais quand ma famille a su que j’allais donner le nom de Iago au chiot mâle, ce fut un refus de leur part : « Non, maman, tu ne vas pas faire ça ! Iago, on en a eu un, pas deux ! C’est pas juste… » Voilà ce que j’ai entendu, mais pour moi cela devait être ainsi. Je souhaitais vraiment avoir un deuxième Iago dans ma vie, et j’ai eu doublement raison, car ce springer est devenu un chien d’exception également, et j’ai eu la satisfaction de dire à maintes reprises que notre bouvier était en lui, et ma famille ne m’a pas contredite ...

Son excellent caractère, sa gentillesse, son comportement, sa façon d’être mon ombre. Où j’étais, il voulait être, complice au quotidien. Je n’ai pas souvenir d’avoir eu à me fâcher avec lui, tout a été facile, il est devenu magnifique, champion de beauté, bon reproducteur.

Il m’a fait des chiots clowns parfois, avec du blanc au visage, mais tous ont été très gentils. Je n’ai pas souvenir d’un propriétaire qui se serait plaint de ses descendants, si ce n’est qu’ils sont très collants, qu’ils n’aiment pas rester seuls, comme leur papa...

Il a passé sa vie sous ma table de toilettage, dans notre jardin, à l’appartement. Il était le roi dans la propriété, avec 3, 4, voire 5 mâles de saillie, tous ensemble, sans jamais connaître de rivalité. Il a tout accepté, sauf de dormir seul…

Iago et Ramsès

Napoléon et Iago

Il lui a toujours fallu un compagnon, que ce soit notre cocker Ramsès, avec qui il a vécu longtemps, Napoléon dans la maison, et ces trois dernières années, Twist, qui doit apprendre à être seul maintenant.

À l’âge de 9 ans, dans notre appartement, il a malheureusement fait une vilaine chute dans les escaliers de la cave, qui lui a provoqué un tassement des vertèbres. Son dos est resté fragile après cet accident, mais il avait bien récupéré, en faisant sa physio en montant et descendant les escaliers de la terrasse pour me suivre partout…

Mais voilà, quelques jours après ses 14 ans, en mai dernier, l’appétit lui a manqué, il a maigri. On dit toujours qu’un chien, tant qu’il mange, c’est qu’il veut vivre. Le contraire montre le déclin. C’est ce qui se passait, il était devenu plus faible en quelques jours. J’ai demandé à ma vétérinaire de venir le voir pour que l’on en parle, mais miracle, Iago a voulu vivre. Il a compris ma décision, il s’est remis à finir sa gamelle avec un appétit constant. Il a repris du poids. Du coup, j’ai patienté en attendant de voir un nouveau déclin, qui s’est produit depuis deux semaines. Hier, j’ai décidé de le laisser partir en paix rejoindre tous nos amours à 4 pattes, car le mot amour de chien lui correspondait à merveille. La douceur dans son regard en avait fait notre « Pépé ». Vous savez, le pépé, que l’on aime pour tout ce qu’il nous apporte de gentillesse, de calme, de compagnie. Un pépé, c’est précieux. On en garde toujours un merveilleux souvenir. Il apporte tellement d’Amour….

Idole de notre élevage

Amour de springer, sans pareil

Gentil mâle, comme on ne peut l’imaginer

Ombre, tu as été la mienne pour toujours

Dans nos cœurs à jamais,

Catherine

 

Cliquez pour admirer son magnifique parcours en expositions.

Facebook
Youtube

Merci de ne pas répondre à cet e-mail