Napoléon, tu nous manques...

Cher Napoléon,

Tu es né le 23 mai 2012. Tu aurais dû avoir 10 ans cette année, mais ton destin en a décidé autrement. Tu nous as quittés brutalement le 12 mars, alors que je n’étais pas à tes cotés...

Après quelques semaines de séparation, j’arrive à t’écrire mon lourd chagrin au travers de cette lettre.

Le jour de ta naissance, j’étais déjà comblée. Ta maman Gaufrette m’a fait plaisir le 23, car je suis aussi d’un 23. Dès le premier jour, une complicité est née entre nous. Tu m’as tout de suite plu avec ta frimousse brune. Les semaines ont passé et ont confirmé mon choix. Tu étais prometteur, mignon et plein d’énergie.

Cette vitalité ne t’a jamais quitté. Pendant tes quatre premières années tu as été limite hyperactif, tu as fait des kilomètres dans le jardin, à jouer seul avec tes jouets que tu aimais tant. Lorsque je t’offrais un nouveau jouet en peluche, une demi-heure après, il avait neigé dans le jardin ; rien ne te résistait, sauf les super solides en plastique qui furent  tes préférés. Ceux-là, tu les as davantage respectés !!!

Tu avais une telle intelligence au point que tu écoutais nos conversations. Si je parlais de toi, parfois tu agissais selon mes dires. Un jour je disais à un ami sur la terrasse, alors que tu étais assis à nous écouter: "Cela fait quelques jours que je ne sais pas où il a mis son jouet bleu." Tout à  coup, te voilà parti à vive allure dans la propriété. Tu es revenu avec ton jouet bleu ! Tu avais compris que le mot bleu correspondait à ton jouet préféré du moment. Tu étais d’une intelligence exceptionnelle à mes yeux. Tu nous à comblés dans beaucoup de situations.

Visionnez la VIDEO: Mon papillon s'est envolé, Nathan !

Quand tu jouais avec Nathan au jardin, sans que personne ne t’ait montré comment te comporter avec notre petit-fils, tu étais d’une gentillesse hors norme. Tu avais accepté nos petits-enfants avec douceur. Malgré tes démarrages puissants, tu n’as jamais fait tomber un enfant. Vraiment, tu refusais la confrontation avec tes congénères, tu n’aimais pas les bagarres, tu partais chercher un jouet pour avoir la bouche occupée…

C’était juste très agréable de vivre cette confiance avec toi. Tu avais enfin un copain avec qui jouer, Nathan, qui, quand il a commencé à parler, n’arrivait pas à dire ton nom correctement. Alors, pendant plusieurs semaines, tu t’appelais « Papillon ». Trop beau, de la part de l’innocence que de t’appeler ainsi… Il n’y a pas plus doux qu’un papillon !

Tu m’avais comblée rapidement en exposition de beauté. Avant tes 12 mois, tu étais champion suisse jeune, pour tes deux ans et demi, champion suisse de beauté. Ton palmarès est magnifique, tu aimais te présenter et courir dans le ring. C’était un bonheur pour moi !

C’était, souviens-toi, à l’âge de tes 7 mois que j’avais dit à toute la famille : "Cette année, j’ai mon cadeau de Noël,  Napoléon viendra vivre à la maison avec nous !"

Quel cadeau, c’était l’apprentissage du comportement au salon, de ne pas courir après le chat, cohabiter avec le perroquet, savoir se tenir tranquille à l’intérieur. Avec ta vitalité, j’avais fort à faire, mais tu étais devenu ce que j’espérais, le gardien de mes nuits, mon fidèle compagnon. Je ne craignais plus d’être seule. Merci pour ces belles années avec toi… Tu étais mon roi, mon beau, mon gentil. Tu devais vivre pour devenir le Pépé du chenil, mais pour ça, tu devais vivre plus longtemps avec nous…

Visionnez la VIDEO: Tu étais magnifique !

Né pour courir au jardin et dans un ring !

Amour de springer comme on peut en rêver !

Parfait compagnon de jeux pour Nathan !

Ombre de ma vie pendant presque 10 ans !

Lueur d’intelligence dans ton doux regard !

Étoile filante au paradis des De Syringa !

Obstiné par tous tes jouets !

Napo tu nous manqueras encore longtemps !

 

Dans nos cœurs pour toujours...

Catherine et toute la famille

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